jeudi 30 août 2012

Récit du 21 juillet : J+13

J+13 : Embalse de Respomuso (2180m) - Col de la Fache (2664m) -  refuge Wallon - Lac et Col d'Arratille - col des Mulets - Oulettes de Gaube (2150m)
D+1495
D-1525

Chute interdite !
En se retournant : Campoplano
Respomuso, et au loin l'Ossau
Départ à 7h15 pour cette journée musclée. Nous atteignons le lac sous le col de la fache et son névé à traverser donnant directement dans un laquet glacé, ce qui achève de nous réveiller  s'il était besoin ! La rampe finale  se mérite, ça nous fait quelque chose au col en regardant à droite vers le sommet que nous avions fait 2 ans auparavant. On réalise aussi que ce n'est pas "une année  à neige" : le névé de la descente vers le Marcadau a déjà totalement disparu. Réconfortant en ce qui nous concerne pour le passage du col inférieur de Litérole dans quelques jours mais attristant quand on pense aux glaciers qui vont encore prendre une claque cette année...  Dommage que ce sommet soit placé en début de journée et demande encore 2 heures pour l'aller-retour, ce n'est pas très raisonnable si nous voulons atteindre assez tôt les Oulettes pour y manger car nous n'avons encore pas réservé la table du  refuge (même si un  sourire, un air famélique et affamé et c'est en général suffisant... ).


En descendant du col de la fache
bientôt la plongée
Les nuages bien que peu épais et en voie de dispersion trainent encore dans le Marcadau et nous ne verrons le refuge Wallon qu'en traversant la couche. Nous y sommes à 11h30 et nous décidons de profiter des tables et du confort pour manger et sécher la tente. Par sécurité nous demandons à un des gardiens de téléphoner pour nous aux Oulettes pour 2 repas ce soir... à 12h15 nous repartons : Lac d'Arratille, puis son col et cette immense raillère à traverser pour atteindre le col des mulets. De quoi faire une photo en se retournant bien classique mais toujours aussi efficace  de notre cheminement !

Lac d'Arratille
Le cheminement dans la raillère
 Déception hélas en ce qui concerne notre destination : le Vignemale est depuis peu pris dans un épais manteau de brume, quel dommage... demain matin peut-être ? L'arrivée est problématique : la zone de bivouac humide que nous traversons d'abord est séparée du refuge par les Oulettes de Gaube : un réseau marécageux et plat de ruisseaux et de rivières. Atteindre le refuge est un casse-tête, il faut des chaussures hautes bien étanches et trouver les gués sinon... Nous devrons donc remettre les pompes pour aller manger à 19h et ne surtout pas trainer pour revenir avant la pénombre ! Nous repassons le gué après un coca et montons la tente sans attendre l'heure légale...La brume est là, il y a pas mal de monde, chacun se trouve un cercle de pierre, au choix près de l'eau sur le sol spongieux soit contre l'immense éboulis, selon qu'on préfère ou pas le risque faible d'une chute nocturne de caillasse de 100kgs sur la tente à la certitude d'un terrain trempé ! Au passage, nous réalisons la facilité de montage de notre Hubba Hubba comparée aux autres tentes. La notre est prête pour une petite sieste  quand beaucoup sont encore à lutter avec leurs arceaux à enfiler !
Refuge, oulettes et aires
de bivouac
"Quand te reverrai-je...
Pays merveilleux ?."
 Nous nous régalons le soir de lasagnes à une table sympa qui n'en revient pas qu'on fasse cette traversée. Mais comme je leur dis : " Attendez ! Nous ne l'avons pas encore faite, il reste 4 semaines ! ". Retour, grisés dans la brume qui étouffe nos voix, nous nous glissons vite fait dans les duvets. L'humidité est partout : au sol, dans l'air, sur et dans la tente. ça n'empêche pas le groupe d'à côté de réciter tout leur répertoire de chants de montagne, dont " étoile des neiges" ou l'éternelle "Montagne Pyrénées"... ("et euuuh !")  . Boule Quies et buenas noches !



Refrain

Halte là, halte, là halte là
Les montagnards, les montagnards
Halte là, halte là, halte là
Les montagnards sont là
Les montagnards (bis) les montagnards sont là.

I

Montagnes Pyrénées vous êtes mes amours
Cabanes fortunées vous me plairez toujours
Rien n’est si beau que ma patrie
Rien ne plaît tant à mon amie
OH ! montagnards (bis) chantez en cœur (bis)
De mon pays ( bis ) la paix et le bonheur.

II

Laisses là tes montagnes, disait un étranger
Suis-moi dans mes campagnes
Viens ne soit plus berger
Jamais, jamais, quelle folie
Je suis heureux dans cette vie
J’ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis)
Mes chants joyeux (bis) ma mie et mon chalet.

III

Sur la cime argentée de ces pics orageux
La nature domptée favorise nos yeux
Vers les glaciers d’un plomb rapide
J’atteins souvent l’ours intrépide
Et sur les monts (bis) plus d’une fois (bis)
J’ai devancé (bis) la course du chamois.

IV

Déjà dans la vallée tout est silencieux
La montagne voilée se dérobe à nos yeux
On n’entend plus dans la nuit sombre
Que le torrent mugir dans l’ombre ?
Oh ! montagnards (bis) chantez plus bas (bis)
Thérèse dort (bis) ne la réveillons pas.
La veille <<<......................... >>>Le lendemain

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